Démoustication

Les retenues ou étangs d’eau salée sont les domaines privilégiés de propagation des moustiques. Au gré des marées, les larves se développent par milliers en fonction du climat et peuvent même stopper leur croissance si les températures sont trop basses.

Le marécage est aussi un endroit approprié pour la prolifération d’un moustique. En effet, pendant la période sèche la femelle va déposer ses œufs et, aux premières immersions provoquées par les intempéries ou précipitations, les œufs éclosent en quelques jours et se transforment en larves.

Dans tous les contenants susceptibles de contenir de recueillir de l’eau, les moustiques déposeront leurs œufs et ainsi, le contenant en question deviendra un gîte larvaire où les larves vont pouvoir se développer et proliférer aisément. Ils affectionnent particulièrement toutes les petites mares, les petits plans d’eau, les eaux de récupération, les citernes et autres récipients capables de retenir ou pouvoir recevoir de l’eau à terme.

L’eau stagnante des bords de rivières ou fleuves est propice à la prolifération des moustiques. Toujours aquatique, l’évolution de la larve s’accomplit en plusieurs stades permettant de grandir jusqu’à 12 mm en l’espace de quelques jours à quelques mois en fonction de la température.
La fin de métamorphose de l’état larvaire aboutit à la sortie de l’adulte à la surface de l’eau.
Le moustique va désormais pouvoir venir aspirer 1 milligramme de protéines sur l’être humain, indispensable à la maturation des œufs qu’il va lui-même déposer dans des endroits propices.